Infertilité liée à l’âge

Des millions de couples sont touchés par l’infertilité. L’âge est l’un des facteurs contribuant à la perte de fertilité. Plus le corps vieillit, moins il devient fertile. De nouvelles recherches ont révélé un lien génétique avec l’infertilité liée à l’âge chez les femmes. Cela pose la question : pourrait-il également y avoir des influences génétiques inconnues pour la baisse de fertilité chez les hommes?

L’infertilité touche des millions de couples et l’âge est l’un des principaux facteurs qui influent sur la capacité d’une personne à procréer. De nouvelles recherches examinent les bases génétiques de l’infertilité liée à l’âge chez les femmes et ont trouvé une nouvelle explication possible.

Par définition, l’infertilité est l’incapacité de devenir enceinte ou de mener une grossesse à terme, après une année de relations sexuelles non protégées.

En France, 1 couple sur 10 est aux prises avec des problèmes d’infertilité. Au Royaume-Uni, ce chiffre est légèrement supérieur, avec 1 couple sur 7 incapable de tomber enceinte ou qui porte une grossesse à terme. Environ un tiers des problèmes d’infertilité sont attribués aux femmes, un autre tiers aux hommes et le dernier tiers à des facteurs affectant les deux partenaires.

Les hommes et les femmes plus âgés ont une fertilité inférieure

La capacité de procréer est affectée par l’âge. Les femmes naissent avec un nombre défini d’ovocytes. À mesure que les femmes vieillissent, le nombre d’ovocytes diminue régulièrement, de même que la qualité. Au moment où les femmes atteignent la fin de la trentaine et au début de la quarantaine, les chances de concevoir sont bien moins grandes que celles de la vingtaine et du début de la trentaine.

De même, la fertilité masculine diminue également avec l’âge. Le volume du sperme et la motilité et des spermatozoïdes diminuent progressivement après 20 ans. Cette baisse de la fécondité augmente considérablement après 40 ans.

Influence génétique sur l’infertilité féminine liée à l’âge

Des scientifiques du Centre de recherche du Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CRCHUM) au Canada ont étudié la génétique à l’origine du processus de vieillissement des ovocytes. En utilisant une technologie de microscopie à la pointe de la technologie, les chercheurs se sont concentrés sur les causes génétiques possibles du développement anormal des ovocytes chez les femmes âgées.

Les ovocytes aneuploïdes sont des ovocytes dont le nombre de chromosomes est anormal. L’incidence de l’aneuploïdie augmente avec l’âge des femmes et devient plus fréquente au-delà de 35 ans. Des études antérieures ont identifié un processus appelé perte de cohésion comme cause d’ovocytes aneuploïdes élevés1. Ce processus se produit lorsque les cohésines (une substance protéique semblable à la colle qui maintient les chromosomes unifiés) commencent à ne plus fonctionner correctement.

Cependant, cette dernière recherche canadienne a identifié un problème supplémentaire associé aux microtubules et à leur relation avec les chromosomes.

Dysfonctionnement des microtubules, ségrégation des chromosomes et infertilité liée à l’âge

Les microtubules sont de petites structures cylindriques disposées dans des fuseaux trouvés dans les cellules. Leur rôle est de faciliter le mouvement des cellules. Ces microtubules rassemblent les chromosomes et les rangent pour la division cellulaire. Après la division cellulaire, ces chromosomes sont envoyés aux pôles nucléiques opposés des nouvelles cellules filles. Il s’agit d’un processus appelé ségrégation chromosomique.

Des chercheurs du CRCHUM ont découvert que chez les souris âgées, les microtubules associés à la ségrégation des chromosomes sont dysfonctionnels.

Normalement, les microtubules s’assemblent dans un fuseau à symétrie contrôlée à l’intérieur de la cellule. Cependant, dans environ 50% des ovocytes plus âgés, ces microtubules vont dans toutes les directions, ce qui a un effet négatif sur la ségrégation des chromosomes.

Les scientifiques ont observé cette anomalie en manipulant les ovocytes de souris. Au cours de l’étude, les noyaux d’ovocytes ont été échangés entre de jeunes souris (âgées de 6 à 12 semaines) et des souris âgées (âgées de 60 semaines). Ils ont découvert que les vieux ovocytes contenant de jeunes noyaux présentaient une ségrégation chromosomique anormale.

Ces résultats corroborent la théorie selon laquelle l’âge maternel affecte l’alignement des microtubules indépendamment de l’âge chromosomique dans les noyaux de chaque ovocyte.

Ces défauts chromosomiques se produisent également chez les femmes. Ainsi, l’âge des chromosomes n’est pas nécessairement la cause de l’infertilité liée à l’âge. Les chercheurs espèrent que leurs nouvelles découvertes pourront être utilisées pour développer de nouvelles options de traitement afin d’aider les femmes âgées à devenir enceintes.

Influence génétique sur l’infertilité masculine liée à l’âge

Les causes génétiques de l’infertilité liée à l’âge sont variées. Certains de ces facteurs génétiques ont une influence sur les hommes et les femmes, tels que les translocations chromosomiques. Tandis que d’autres causes affectent spécifiquement les hommes, tels que le syndrome de Klinefelter par exemple.

La fragmentation de l’ADN des spermatozoïdes est l’un des principaux facteurs de l’infertilité liée à l’âge chez les hommes. On pense en grande partie que cela est dû à l’augmentation du stress oxydatif et à la diminution de la capacité antioxydante de l’épididyme chez les hommes âgés. Cependant, il existe une forte probabilité que d’autres facteurs influent sur le déclin de la qualité des spermatozoïdes.

L’avenir de l’infertilité liée à l’âge

Avec davantage de recherches, les scientifiques pourraient découvrir d’autres causes sous-jacentes de l’infertilité liée à l’âge chez les hommes et les femmes. Forts de ces connaissances, de nouvelles stratégies pourraient être mises en place pour prolonger l’âge de procréation et améliorer la fertilité.

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Plusieurs micronutriments tels que vitamines, les vitaminoïdes, les acides aminés et les oligo-éléments se sont révélés efficaces pour améliorer la quantité, la mobilité et la forme des spermatozoïdes. Cela se traduit directement par une meilleure qualité globale des spermatozoïdes et donc par une chance plus élevée de grossesse.

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Pour ces raisons, les compléments alimentaires pour la fertilité masculine sont très certainement recommandés comme première étape du traitement de l’oligospermie et de l’asthénospermie.

De plus, les hommes qui n’ont pas encore passé de test d’analyse du sperme tireront avantage de la supplémentation en micronutriments pour pouvoir délivrer un sperme de haute qualité..

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Vous trouverez un aperçu excellent et détaillé de nombreuses études dans Male Infertility: Nutritional and Environmental Considerations par Steven Sinclair

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L’acide aminé L-arginine s’est avéré augmenter le nombre et la motilité des spermatozoïdes ² ³
Un autre acide aminé, la L-carnitine a montré qu’il améliorait considérablement la concentration et la motilité des spermatozoïdes sur une période relativement courte de seulement 8 semaines ⁴ ⁵
La vitamine D améliore le nombre de spermatozoïdes, leur motilité et morphologie ⁶
La vitamine B9, mieux connue sous le nom d’acide folique a montré qu’elle permettait d’augmenter le nombre, la motilité et la morphologie ⁷
Le zinc améliore le système immunitaire et améliore considérablement le nombre de spermatozoïdes en combinaison avec l’acide folique ⁸
Le sélénium, en combinaison avec la vitamine E, s’est avéré améliorer la motilité ⁹ ¹⁰ ¹¹

LES NUTRIMENTS DOIVENT ÊTRE FOURNIS EN PERMANENCE

Les spermatozoïdes mettent 11 semaines à mûrir dans les testicules. Alors seulement, ils sont prêts pour l’éjaculation.
Si vous ajustez votre alimentation aujourd’hui, il faudra donc trois mois pour que de meilleurs spermatozoïdes soient prêts pour la fécondation.
Vous devez donc continuer votre régime ou votre consommation de suppléments de façon continue, idéalement jusqu’à ce que votre partenaire soit enceinte ou que vous décidiez d’un traitement différent.

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